Les sources :
https://www.statista.com/statistics/262860/uk-brent-crude-oil-price-changes-since-1976/
Pélican n°48
LA NAISSANCE DE NOTRE AMICALE par Thérèse DESBOIS
UNE IDEE …Une Association Amicale et Solidaire !…
Lorsque la Société ETPM a été amenée à se séparer de certains de ses anciens mais pas très vieux collaborateurs, en 1984, Jean-Marie de Graeve fut « inspiré ». Se souvenant de l’Amicale des Cap-Horniers (les marins qui avaient doublé le Cap Horn à la voile) dont il avait connu l’efficacité : s’entraider, se retrouver…, il pensa pourquoi ne pas essayer de les imiter ? Mais comment procéder ? Qui contacter ?
Il entraîna dans sa campagne Roland Gaillard et Thérèse Desbois, très intéressés par cette bonne idée.
Nous avions été les pionniers dans une activité qui nous avait passionnés, et qui s’était développée à partir des essais de pose de conduites en mer très profonde selon le procédé de la « courbe en S » inventé et expérimenté par Jacques Delaruelle durant les années 1960/1965.
Comment s’organiser pour :
- Aider les licenciés.
- Être à l’écoute de leurs problèmes.
- Garder le contact avec les collaborateurs qui poursuivaient leur tâche dans la profession.
- Faire perdurer notre amitié… ?
Quelques réunions pour en discuter. Quelques contacts avec les responsables d’ETPM, dans les services du personnel (les D.R.H. n’étaient pas nés), les services administratifs, juridiques, et la direction…
Rapidement, avec Guy Glaziou qui se joint à nous, nous pensons à une AMICALE, pas seulement d’anciens, mais de tous ceux qui ont eu ou ont l’occasion d’œuvrer dans le même domaine. Nous décidons :
- Un nom : A.O.S., Amicale de l’Offshore, aujourd’hui A.O.P.
- Une orientation : Aider, réfléchir ensemble.
- Un but premier : Ecouter et épauler les licenciés.
Nous établissons des statuts. Pour être efficaces, il faut faire vite :
- Nous avons été licenciés début 1984.
- L’Amicale est lancée fin juin.
- Les statuts sont déposés (journal officiel du 13 juillet)
A partir de cette date, lancement :
- d’une mini-plaquette « Pourquoi une Amicale » ;
- d’un bulletin d’adhésion ;
- d’une gamme de cotisations.
Expédition de ces documents :
- aux retraités
- aux actifs
- aux sociétés de la profession.
Dès réception des inscriptions, nombreuses dès le départ, nous établissons la liste des adhérents, et c’est ainsi que nous apprenons que Pierre Gouzet avait pensé à une « Amicale d’Anciens » … Ils se joignent à nous.
Après de nombreux déménagements dans les locaux d’ETPM qui nous héberge, après de longues pages d’écriture, car tout était fait à la main, après une année de fonctionnement, nous lançons :
Le FLASH , un bulletin pour :
- Donner des nouvelles des membres :
- Carnet du Jour.
- Faire connaître les réalisations de nos sociétés.
- Transmettre nos perspectives pour faire vivre l’A.O.S. :
- informations sur la vie professionnelle
- participation à des activités culturelles, expositions, etc.
- organisation de conférences à orientation technique
- propositions de voyages en groupes et de sorties.
Le PELICAN, une petite revue pour :
- Editer des articles écrits et proposés par nos membres.
- Faire part des comptes-rendus de réunions, expositions, voyages.
- Proposer des jeux.
- Faire travailler nos méninges…
Une ASSEMBLEE GENERALE, suivie d’un cocktail. Ce sera la première grande rencontre où provinciaux et parisiens se retrouveront pour s’entretenir du passé, mais tout autant du futur, et spécialement du futur de notre Amicale.
Partir d’une « Idée » De nombreuses « Idées » verront le jour et initieront de multiples activités et rencontres. Merci à Jean-Marie de GRAEVE.
Site a-o-p.org
Lundi 14 Avril 2014
2014 : Trentenaire de l’Association
Une Idée, une Mémoire, par Thérèse DESBOIS
Au moment de la séparation… « Au revoir… », c’était trop court ! Plus d’activités, plus de collègues, plus d’amis, nous n’avions pas travaillé ensemble durant tant d’années pour se quitter bêtement au coin de la rue, après un pot au « Garabit ». Jean-Marie de GRAEVE, dès nos premières réunions de préparation au départ avait évoqué une idée de retrouvailles, mais pas sous forme de réunions d’anciens combattants ou de retraités.
Genèse de l’Amicale
Alors en trois mois, « l’idée » était concrétisée.
Jean-Marie de GRAEVE, Roland GAILLARD, Thérèse DESBOIS faisaient un raid de prospection auprès des partants : … accord unanime…
En trois mois, l’idée était devenue réalité : Concours pour le NOM, Concours pour le LOGO, etc … Le NOM a changé 2 fois, et le LOGO 3 fois par voie de conséquence. Il y a eu des propositions très originales : tout ce qui rappelait la mer : passant du poisson, à la sirène, en passant par le Dieu Grec et les genres de navires (La Vedette … !)
Une mise en place rapide, avec les moyens du bord, nous amena à nous voir souvent. Mais nous n’avions pas de bureau sinon un local prêté et une année on déménagea même 7 fois … on ne vidait plus les cartons, on ramenait tout chez soi … de vrais romanichels.
Nos réunions de bureau furent épiques. On se retrouvait PIGEON, PRINCIPI, J. BINEAU, A et P. BESNARD, S. et J. RIGAUD qui venaient nous aider à faire les photocopies des documents, écrire les adresses et mettre sous enveloppes, des moments merveilleux de convivialité où les « histoires fusaient » … tous ces changements furent l’origine de quelques « loupés » : rendez-vous manqués, sorties proposées sans mentionner le lieu … Visites où l’on se retrouvait à trois, mais sortie mémorable … et l’occasion d’en rire.
Nos premières visites, nos premiers voyages, nos retrouvailles avec les Anciens d’ENTREPOSE furent l’occasion de beaucoup de « fous-rires » car chaque année ils interprétaient une scénette, déguisés, toujours pleine d’humour, préparée par Louis GENEROSI et ses amis.
Après LEVALLOIS jusqu’en en 1989 : NANTERRE / Jules Quentin. Un déménagement sur mesure grâce à l’organisatrice Dany REDON et un point de chute sympathique. Puis nouveau changement d’adresse de l’avenue Jules Quentin nous passons avenue Pablo Picasso, pas de problème. Au cours des 10 premières années, nous avions été aidés bénévolement par des secrétaires formidables : Frédérique, Sophie, Marina … qui assurèrent la frappe de tous nos documents. Henri LABBE qui reprit la liste à jour de la liste téléphonique. Le temps passant le « modernisme » aidant c’est le bureau qui se répartit les tâches pour la bonne marche de l’Amicale.