Genèse

Travaux en cours

UNE IDEE… Une Association Amicale et Solidaire !

En 1984, le prix du baril chute et l’industrie parapétrolière entre dans une crise grave et durable. La Société ETPM, pour des raisons économiques, se sépare de certains de ses collaborateurs, anciens mais encore jeunes, pionniers passionnés qui avaient développé les techniques modernes des travaux pétroliers maritimes.

Jean-Marie de Graeve, Thérèse Desbois et Roland Gaillard s’inspirant de l’Amicale des Cap-Horniers (les marins qui ont doublé le Cap Horn à la voile), connue pour son efficacité à s’entraider, pensèrent les imiter.

Mais comment s’organiser pour aider les licenciés, être à l’écoute de leurs problèmes, garder le contact avec les collaborateurs maintenus dans l’entreprise, faire perdurer des amitiés ?

Rapidement Guy Glaziou se joint au groupe, ils pensent à « l’idée » d’une AMICALE ouverte à tous ceux qui ont eu ou ont l’occasion d’œuvrer dans le même domaine.

Alors en trois mois, « l’idée » se concrétise, en trois mois, « l’idée » devient réalité. Il est décidé :
D’un nom : A.O.S., Amicale de l’Off-Shore, qui deviendra l’A.O.P.
D’une orientation : Aider, réfléchir ensemble.
D’un but premier : Ecouter et épauler les licenciés.

Des statuts sont rédigés ! Pour être efficaces, il faut faire vite. Les licenciements commencent début 1984, l’Amicale est lancée fin juin, les statuts sont déposés au journal officiel du 13 juillet 1984.

A partir de cette date, tout s’accélère. Lancement d’une mini-plaquette « Pourquoi une Amicale ? », d’un bulletin d’adhésion, de cotisations adaptées.

Dès réception des inscriptions, nombreuses dès le départ, la liste des adhérents est établie, Pierre Gouzet et son groupe d’Anciens d’ENTREPOSE rejoignent l’AOP.

Suivent des réunions épiques où se retrouvent Lucien Pigeon, Argia Principi, Jacqueline Bineau, Anne-Marie et Pierre Besnard, Simone et Jean Rigaud qui photocopient, écrivent les adresses (à la main) et mettent sous enveloppes. Des moments merveilleux de convivialité, les histoires fusent. Expédition de documents aux retraités, aux actifs, aux sociétés de la profession.

Viennent les premières visites, sorties où l’on se retrouve à trois, mais sorties mémorables et occasion de rire. Les premiers voyages, les retrouvailles avec les Anciens d’ENTREPOSE, l’occasion d’autres fous-rires. Quelques loupés aussi : rendez-vous manqués, sorties proposées sans mentionner le lieu… une occasion de rire encore.

Après de longues pages d’écriture, car tout était fait à la main, après une année de fonctionnement, Le FLASH est lancé, un bulletin pour donner des nouvelles des uns et des autres, faire connaître les réalisations de nos sociétés et transmettre nos perspectives pour faire vivre l’A.O.P. :

Le PELICAN suit, une petite revue pour éditer des articles écrits et proposés par nos membres, faire part des comptes-rendus de réunions, expositions, voyages, proposer des jeux, faire travailler nos méninges.

La première ASSEMBLEE GENERALE, suivie d’un cocktail sera la première grande rencontre où provinciaux et parisiens se retrouveront pour s’entretenir du passé, mais tout autant du futur, et spécialement du futur de notre Amicale.

A partir d’une « idée » de nombreuses idées verront le jour et initieront de multiples activités et rencontres.

Sous l’impulsion de Jean-Marie de Graeve, son premier président, nait l’Amicale de l’Offshore Pétrolier.

Elle poursuit aujourd’hui ses missions historiques et s’ouvre au monde universitaire, étend son domaine à toutes les énergies marines et modernise ses moyens de communication.

Sources :
Le Pélican n°48 – LA NAISSANCE DE NOTRE AMICALE par Thérèse Desbois
Site a-o-p.org : 2014 – Trentenaire de l’Association par Thérèse Desbois
Relecture par Roland Gaillard